Le Canal Seine-Nord Europe est un chantier majeur qui mobilise jusqu’en 2028 de nombreux intervenants pour la réalisation d’ouvrages d’arts et de terrassements. Plusieurs milliers de travailleurs de statuts différents, en co-activités, dont des travailleurs intérimaires. Comment mieux agir en coordination avec l’ensemble des entreprises intervenantes et les préventeurs pour assurer la santé et la sécurité ?
107 km de canal creusés
5 000 intérimaires au moins en emplois directs et indirects
19 % des jours d’arrêts pour 11 % des heures travaillées intérimaires en BTP
C’est le chantier majeur de la décennie pour la région. Le Canal Seine Nord Europe sera un maillon du réseau européen de navigation fluviale à grand gabarit. 107 km creusés ainsi que 70 ouvrages pour relier Compiègne à Aubencheul-au-Bac (2022-2028).
L’emploi direct est estimé de 3 000 à 6 000 pour 28 métiers-cibles (génie civil, construction métallique, logistique…), soit 10 000 à 13 000 emplois directs et indirects. Plusieurs statuts d’emplois, dont des milliers d’intérimaires sur l’ensemble de la palette des métiers.
Le statut d’emploi intérimaire révèle une sinistralité significative. Le BTP représente 11 % des heures travaillées pour l’intérim mais 15 % des AT et 19 % des jours d’arrêt (Prism’emploi 2017). Les enjeux de prévention sont donc très importants, au regard de la nature des métiers, des conditions de vie et de la multiplicité des acteurs des territoires.
Les intérimaires sur ce chantier posent 3 enjeux majeurs :
Développer, à l’occasion du chantier Canal Seine-Nord Europe, un emploi intérimaire de qualité, attractif et respectueux de la santé et de la sécurité. L’action coordonnée vise à augmenter le niveau de prévention pour tous les intérimaires :
L’action, conçue comme une expérimentation collective, vise aussi à identifier et développer des méthodes de prévention spécifiques à la relation triangulaire intérimaire.
Etape 1 : Mobiliser l’ensemble de la chaîne des acteurs du territoire concernés par la santé et la sécurité des intérimaires et définir les principes de l’action :
Etape 2 : A partir des connaissances a priori, structurer des actions concrètes pour agir en prévention :
Etape 3 : Concevoir et animer un dispositif coordonné de recueil d’incident/accidents permettant de mieux connaître les expositions des intérimaires et de prendre des mesures correctives. Expérimenter dès les premiers chantiers du canal des actions préventives :
Entreprises du BTP et de l’intérim : MOE, entreprises utilisatrices, agences d’emploi et intérimaires impliqués sur le canal.
Effectivité de la mise en œuvre des actions de coordination SST sur le chantier. Effectivité de la mutualisation des outils. Nombre d’actions d’information et de prévention auprès des EU, AE et intérimaires. Sinistralité sur l’ensemble des chantiers.
Fastt (A), SPSTI des départements traversés, OPPBTP, Carsat, Dreets, Société du CSNE, EU, AE et leurs organisations professionnelles.
Ensemble pour agir à la source des risques professionnels
et pour maintenir les travailleurs en emploi et en bonne santé, tout au long de leur trajectoire professionnelle.
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